بسم الله الرحمن الرحيم
Je ne fait pas de commentaire, c'est trop gros. Remarquez que le procès est en ce moment (janvier 2016) bien que le meurtre a eu lieu en 2012, alors imaginez vous ce qu'ils feront maintenant, surtout si les lois vont changer pour que les policiers aient plus de possibilité pour tirer!!! Gare à vous les maghrébins et autres "étrangers", vous risquez de tomber sur un " Saboundjian " et ses acolytes qui mentiront pour le protéger:
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/01/12/01016-20160112ARTFIG00286-assises-un-policier-accuse-gene-par-les-faux-temoignages-de-ses-collegues.php
12.01.2016
Assises : un policier accusé gêné par les faux témoignages de ses collègues
Damien Saboundjian est poursuivi devant les assises de Seine-Saint-Denis pour avoir tué d'une balle dans le dos, le 21 avril 2012 à Noisy-le-Sec, un malfaiteur en cavale et armé. Mardi, la partie civile a mis en cause les témoignages des collègues de l'accusé.
Paradoxalement, à son procès, le danger vient moins pour Damien Saboundjian des témoins favorables à la partie civile que de ses propres collègues. Le policier est poursuivi pour avoir tué d'une balle dans le dos, le 21 avril 2012 à Noisy-le-Sec, Amine Bentounsi, un malfaiteur en cavale et armé. Selon l'accusation, le fonctionnaire n'était pas en état de légitime défense.
Entendus aux assises de la Seine-Saint-Denis, les collègues de M. Saboundjian racontent comment la course-poursuite - la «courrette» en jargon policier - a tourné au drame. Le problème, souligné par le président, c'est qu'ils ont menti. Immédiatement après les faits, les trois autres policiers présents sur place ont, avec une belle unanimité, appuyé les dires de leur camarade de patrouille. «Il a pointé son arme en direction de mon collègue, bien campé sur ses jambes», déclarait ainsi Ghislain Boursier en évoquant Amine Bentounsi. Or, il n'a pas vu cette scène pour la bonne raison qu'elle n'a pas existé. Il le concède à l'avocat de la partie civile qui pousse son avantage: «Donc, vous avez menti?»
Le témoin, d'une voix sourde: «Oui».
L'avocat: «Pour venir au secours de Damien Saboundjian?»
Le témoin, au supplice: «En quelque sorte… Mais il ne m'a rien demandé!»
L'avocat: «Pourquoi l'avez-vous fait, dans ce cas? Vous préférez aider un collègue qu'aider la vérité?»
Le témoin: «Oui».
Pour la partie civile, qui s'appuie notamment sur des écoutes téléphoniques, il ne fait aucun doute que les trois amis de l'accusé se sont concertés, à l'époque, pour livrer des versions concordantes, fort embarrassés dès qu'il est établi que la victime a été touchée dans le dos, c'est-à-dire très vite, et que les témoins oculaires ont tous battu en brèche la version officielle. Lundi, à cette barre, un enquêteur de l'Inspection générale des services (la «police des polices»), était venu dénoncer «les pressions» dont il avait fait l'objet de la part du syndicat auquel l'accusé est affilié. «Aucune des versions des fonctionnaires concernés n'était compatible avec les constatations matérielles», avait souligné le commandant.
«Je l'ai tué, je l'ai tué!»
Autre distorsion mise en exergue par la partie civile: un policier arrivé sur place immédiatement après les faits, explique à la cour que Damien Saboundjian, très choqué, lui avait déclaré: «Il m'a braqué, il m'a braqué!». L'avocat reprend les procès-verbaux de l'époque: «Je l'ai tué, je l'ai tué!», aurait crié l'accusé selon les dires du même policier, alors même qu'Amine Bentounsi n'était pas encore mort. Ce n'est, évidemment, pas du tout la même chose.
Reste le contexte de la «courrette». Vanessa Bories, 28 ans, était une toute jeune policière en avril 2012. Elle relate la fuite de M. Bentounsi, qui jette en direction de ses poursuivants une grenade - «elle est passée entre mes jambes», frémit encore la jeune femme. La grenade est factice, mais si bien imitée que les policiers ne peuvent pas le deviner. Pour eux, l'individu qu'ils pourchassent est donc lourdement armé et prêt à tout. «J'avais un bac pro, option secrétariat, mais la police c'était mon rêve», explique Vanessa Bories, recrutée comme adjointe de sécurité après une formation de seulement trois mois. L'accusé, lui, avait tenté un CAP de pâtisserie avant de revêtir enfin l'uniforme bleu marine qu'il convoitait depuis son enfance. «On a tous risqué notre vie ce jour-là, s'irrite Mlle Bories. Damien nous a un peu sauvé la vie. On nous a traités comme des malfrats à l'IGS. (Tournée vers le banc des accusés) Je trouve honteux que Damien soit là aujourd'hui».
Vanessa Bories a, depuis, quitté la police, «dégoûtée» d'en avoir exploré «l'envers du décor». A la suspension, sous le regard attendri des policiers qui paradent au fond de la salle d'audience, revolver bien visible à la ceinture, elle tombe dans les bras de Damien Saboundjian.
- Allez! Comme les policiers ne font pas les choses qu'à moitier:
http://www.humanite.fr/delit-de-facies-en-plein-proces-du-policier-accuse-de-la-mort-damine-bentounsi-595224
Traitement de faveur pour notre confrère Nadir Dendoune. Assis au milieu de tous les autres journalistes, il est le seul à qui un policier est venu lui demander de justifier d’une carte de presse...
Un incident a émaillé lundi matin le procès du policier Damien Saboundjan, jugé jusque vendredi devant la Cour d’assises de Bobigny (Seine Saint Denis) pour avoir abattu, en 2012, Amine Bentounsi d’une balle dans le dos. Dans cette ambiance assez tendue entre la famille de la victime et les forces de l’ordre venus soutenir leur confrère, un policier n’a rien trouvé de mieux que de procéder à un contrôle au faciès au sein même de la salle d’audience…
Il est 9h35 hier matin, le deuxième jour du procès s’ouvre sur le témoignage des experts, lorsqu’un agent s’approche des bancs réservés à la presse. Il s’adresse directement à notre confrère Nadir Dendoune en lui demandant s’il peut justifier d’une carte de presse. Ce Journaliste (notamment pigiste occasionnel pour l’Humanite), écrivain et documentariste couvre ce procès pour le Courrier de l’Atlas. « Je lui ai répondu ‘’Pourquoi vous ne demandez qu’à moi et pas à mes confrères ?’’ », raconte-t-il. Les autres journalistes commencent aussi à poser des questions, mais l’audience se poursuit et l’avocat de la défense, dont le banc se trouve devant celui de la presse, réclame le silence. L’incident s’arrête là.
Il faudra attendre la suspension d’audience, à 12h15, pour avoir une explication. Interrogé, le policier auteur du contrôle assume tout à fait son geste : « C’est le seul journaliste que je ne connaissais pas, les autres sont des habitués de la cour d’assises. » Faux : l’auteure de ces lignes en personne n’a jamais couvert de procès aux assises du tribunal de Bobigny et n’a pas été contrôlée une seule fois depuis hier…
« Ça fait dix ans que je fais ce métier et je suis contrôlé en permanence, regrette Nadir Dendoune. Ça m’est même arrivé une fois alors que je portais la caméra de France 3 ! ». Mais au cœur d’une cour d’assises, c’est une première…
الحمد لله وصلى الله على نبينا محمد وعلى آله وسلم